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Meurtre dans une mosquée du Gard : «J'ai le sentiment que la gauche a les larmes à géométrie variable», dénonce Bardella

Europe 1 - Mis à jour le

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce mardi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, l'eurodéputé dénonce "les larmes à géométrie variable" de la gauche, après le meurtre d'un fidèle dans une mosquée ce vendredi, dans une petite ville du Gard.

Le meurtre d'Aboubakar C., un jeune homme de 24 ans, dans une mosquée du Gard, choque la classe politique française. Ce dimanche, un rassemblement "contre l'islamophobie" s'est tenu à Paris, à l'appel de la France insoumise. Interpellé par une jeune femme, l'ex-candidat à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon s'est ému aux larmes face à l'appel de cette dernière. 

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Des réactions "à géométrie variable"

Invité ce mardi matin, le président du Rassemblement national Jordan Bardella critique l'action de la gauche. "Je pense que la gauche cherche en réalité à instrumentaliser ces drames pour faire de la politique. J'ai vu les larmes de Jean-Luc Mélenchon par exemple. Et on a le sentiment que ces gens découvrent le sujet de l'insécurité lorsque cette violence est dirigée contre ce qu'ils considèrent être une potentielle cible électorale". 

"Je trouve ça immoral", poursuit l'eurodéputé. "J'ai le sentiment que la gauche a les larmes à géométrie variable", insiste-t-il, estimant que les réactions des figures de gauche "ont été plus silencieuses" sur d'autres affaires, à l'instar du meurtre de Philippine il y a quelques mois ou lors de la mort du jeune Thomas, tué lors d'un bal en novembre 2023.