Nommée par Jean Castex ce lundi, Barbara Pompili arrive dans un contexte ou l'écologie est devenu irrémédiablement un enjeu central pour Emmanuel Macron. Après une nouvelle vague verte aux élections municipales et une semaine après le discours du Président devant les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, celle qui semble une écologiste Macron compatible sera attendue sur le projet de loi spécifique découlant des 146 propositions approuvées par le président de la République fin juin.
Mitigée sur les résultats de la Convention, elle avait averti que le succès de cette dernière dépendrait "de la manière dont nous réussirons tous collectivement à transformer l'essai, de la volonté politique". L'avenir est désormais dans ses mains et ce rôle ne semble pas déplaire aux citoyens de cette Convention. Pour Europe 1, Jean-Gabriel Bourgeois est allé les sonder sur cette nomination.
Le glyphosate, le CETA, des points de convergences
"Qu’elle soit numéro 2 du gouvernement, ça montre une direction de la politique qui doit être menée", souligne Mélanie pour qui le message du nouveau gouvernement est clair. Barbara Pompili peut incarner le virage vert promis par Emmanuel Macron. Lors de la Convention citoyenne, beaucoup ont déjà discuté avec la nouvelle ministre, et certaines de ses positions ont séduit William : "Sur le glyphosate, sur le CETA, le fait qu’elle n'ait pas voulu voter, y a des choses comme ça qui sont très compatibles avec nos mesures."
"Elle va pouvoir être opérationnelle très vite"
Mais l’enthousiasme est plus mesuré pour Sylvain. Il espère que Barbara Pompili aura les mains libres pour porter les propositions de la Convention. "On pense vraiment que ça peut être quelqu’un qui va appuyer nos sujets. Après l’avenir va être plus compliqué pour faire le tampon entre ce qu’on propose et la réalité d’une crise économique qui arrive", présage-t-il. De son côté, Amandine s’impatiente de voir ses propositions devenir les réalités de Barbara Pompili. "Je pense qu’elle va pouvoir être opérationnelle très vite pour enclencher le travail avec nous."
Un travail qui commence dès mercredi avec le Président de l’Assemblée nationale, afin de trouver la bonne méthode pour construire le futur projet de loi.