«Je comprends que cette présence soit jugée comme insupportable". Les familles françaises des disparus du 7 octobre ont réclamé l'interdiction de la présence des représentants de la France Insoumise à une cérémonie, se tenant ce jeudi, en hommage aux victimes du Hamas. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/ CNews/ Les Echos, Alain Finkielkraut a dit comprendre cette demande à la vue des positions du parti politique de Jean-Luc Mélenchon. "La France Insoumise se déchaîne avec une violence inouïe contre Israël", a estimé le philosophe.
Pour l'écrivain, LFI a multiplié, depuis le début des attaques du 7 octobre, les positions contre Israël qui poussent les familles de victimes à réclamer l'absence du parti d'extrême gauche à la cérémonie d'hommage. "La France Insoumise a condamné de manière feutrée le pogrom du 7 octobre, sans utiliser ce terme, et en même temps a dénoncé le 'génocide' à Gaza", a-t-il indiqué. Des prises de position qu'Alain Finkielkraut assimile à une stratégie de récupération politique.
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"Jean-Luc Mélenchon vise sur le changement démographique pour arriver un jour au pouvoir"
Alain Finkielkraut a tenu à rappeler les actions passées du leader de LFI pouvant laisser présager la position du parti sur l'État d'Israël. "Il était allé assister à une décision de la Cour de justice avec Jérémy Corbin. L'homme qui a laissé prospérer l'antisémitisme dans le parti travailliste britannique", a-t-il rappelé.
Pour le penseur, LFI a fait le choix de surfer sur une judéophobie supposée des habitants des quartiers populaires, ils sont très largement élus. "Jean-Luc Mélenchon pense que cet électorat va grandir grâce à l'immigration. Il vise sur le changement démographique pour arriver un jour au pouvoir, c'est un calcul effrayant", a-t-il affirmé.