"J'ai ressenti de la colère et de la tristesse. La ville a été meurtrie, profondément", a réagi sur Europe 1 Nathalie Appéré, la maire socialiste de Rennes, après les incidents qui ont émaillé des manifestation contre les "violences policières" ce weekend.
Il faut "les empêcher de nuire". "Au-delà du sentiment de colère, il faut trouver les moyens d'agir. Il y a un risque important lié à la présence d'individus ultra-radicaux et violents. Ce risque ne doit pas être négligé et tous les moyens doivent être mis en oeuvre pour les empêcher de nuire", a martelé la première magistrate de la ville. Vendredi soir et samedi soir, des casseurs (ils étaient jusqu'à 300 vendredi), en marge de manifestations interdites, ont dégradé plusieurs commerces et infrastructures du centre, dont les vitres d'un commissariat.
"Rennes, ce n'est pas ça". "Je n'accepte pas que ces groupes puissent agir et détruire le centre ville. Je n'accepte pas non plus que l'image de notre ville soit entachée par ces violences. Rennes, ce n'est pas ça. C'est une ville où on est attaché à la cohésion sociale et au vivre ensemble", a déploré Nathalie Appéré. Lors d'une visite surprise aux forces de l'ordre, dimanche, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé l'envoi de 88 policiers supplémentaires en Ille-et-Vilaine.