C'est un chantier qui sera rouvert dès que l'épidémie de Covid-19 aura durablement reflué en France. Emmanuel Macron a indiqué lundi soir que la réforme des retraites sera "engagée dès les conditions sanitaires seront réunies", sans calendrier précis. Outre la confirmation de la remise en route de cette réforme, le chef de l'État a listé plusieurs pistes pour ce texte très sensible.
Deux mesures majeures en vue
Depuis l'Élysée, s'exprimant sur les retraites après le sujet du coronavirus et de la vaccination, le président de la République a répété que "notre système est injuste". Avec quarante-deux régimes différents, il entretient des inégalités majeures et il faudra aller vers plus de simplicité pour plus de justice. Et donc, les régimes spéciaux devront être supprimés pour les nouveaux employés dans ces secteurs."
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Dans le projet de loi qui verra le jour, la fin des régimes spéciaux sera couplée avec le recul de l'âge légal de départ à la retraite, une mesure paramétrique très débattue. "Oui, parce que nous vivons plus longtemps, il nous faudra travailler plus longtemps et partir à la retraite plus tard. Pas demain, pas brutalement, pas de manière uniforme, car il faut prendre en compte la difficulté des métiers. Mais, progressivement, sur plusieurs années et par un système qui fait la différence selon le travail réellement exercé. Et donc l’âge de départ doit être plus tardif."
Plus de retraite inférieure à 1.000 euros ?
En parallèle de ces mesures contraignantes, Emmanuel Macron a aussi affirmé sa volonté de voir "toute retraite supérieure à 1.000 euros par mois" une fois le texte entré en vigueur. Des déclarations qui ouvrent une nouvelle séquence dans un quinquennat déjà marqué par cette réforme, à la fin de l'année 2019 et au début de l'année 2020.