Elisabeth Borne 1:14
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Arthur de Laborde / Crédits photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
MoDem, Renaissance, Horizons... Les réunions des parlementaires de la majorité se tiennent successivement cette semaine. Pour la Première ministre Élisabeth Borne, l'objectif est clair, rassembler et apaiser les ambitions de chacun en vue de la future élection présidentielle.

Serrer les rangs avant la rentrée, tel est l'objectif des réunions des parlementaires de la majorité qui se tiennent successivement cette semaine. La Première ministre Élisabeth Borne va d'abord appeler, en fin de matinée, les députés et sénateurs MoDem à l'unité ce mardi lors des journées du parti à La Roche-Posay, dans la Vienne. La locataire de Matignon se rendra mercredi à Louan-Villegruis-Fontaine, en Seine-et-Marne, pour les journées parlementaires de Renaissance, avant de clôturer les débats de celles d'Horizons vendredi à Angers. Au moment où les ambitions pour la succession d'Emmanuel Macron en 2027 sont de plus en plus aiguisées, Élisabeth Borne se veut omniprésente.

Un mot d'ordre : solidarité

Les trois partis de la majorité doivent faire preuve d'une solidarité sans faille. C'est le message martelé par l'entourage d'Élisabeth Borne. Les parlementaires MoDem, Renaissance et Horizons vont donc jouer à fond la carte de la cohésion autour de la Première ministre. "Elle doit affirmer son autorité et remettre de l'ordre alors que le bal des prétendants pour être l'héritier d'Emmanuel Macron en 2027 bat son plein", explique un cadre du camp présidentiel.

"Il faut accorder nos violons"

En parallèle, des débats difficiles se profilent dans les semaines à venir. "Il faut accorder nos violons, en particulier sur l'immigration et la question de la régularisation des travailleurs sans-papiers qui divise l'aile gauche et l'aile droite", confie un poids lourd de la macronie. "Sur ce thème, sans majorité absolue, on ne peut pas se permettre de faire des cadeaux aux oppositions", ajoute-t-il. "Tout l’enjeu, c'est d'être loyaux sans dissimuler nos différences", nuance un autre marcheur de la première heure.

Le parti de François Bayrou entend, par exemple, "faire passer ses messages et ses propositions" sur le Budget en portant des mesures sur le logement sans abandonner son projet de taxation des superdividendes.