Emmanuel Macron a annoncé vendredi que le Conseil national de la refondation serait lancé le 8 septembre, en promettant un "dialogue" sur les services publics notamment. À la rentrée "nous aurons aussi le chantier de l'école, de la santé, nos grands services publics, avec ce dialogue qu'on lancera dès le Conseil national de la refondation du 8 septembre", a-t-il affirmé à des journalistes après la cérémonie du 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas dans le Var.
Association de multiples acteurs
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran avait expliqué en juillet que ce CNR vise à "partager les diagnostics à l'échelle de la Nation sur des grands enjeux" notamment la santé, l'éducation, la perte d'autonomie, et qu'il associerait "les responsables des partis politiques, les responsables des groupes parlementaires, des représentants d'associations d'élus des territoires, des représentants des corps intermédiaires, les syndicats en partenariat avec le Conseil économique, social et environnemental".
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Interrogé sur les grands chantiers de la rentrée, le chef de l'Etat a par ailleurs rappelé qu'"on a la guerre en Europe qui est là, il faut continuer les actions diplomatiques (...) tout faire pour la stopper". "Il nous faut derrière œuvrer pour notre souveraineté énergétique, pour accompagner les Français, nos entreprises dans le contexte de cette guerre", a-t-il ajouté.
"Il faut redonner son sens au mot de citoyenneté"
"L'agenda de rentrée sera aussi marqué par le travail" car "on peut aller vers le plein emploi mais il nous faut continuer à mener les réformes indispensables, c'est ce qu'on va faire dès cette rentrée", a-t-il affirmé, sans oublier "les fonctions régaliennes, la sécurité, l'immigration". Sur l'idée d'un droit de vote élargi aux étrangers non-communautaires pour les élections locales, le chef de l'Etat a refusé de commenter "des propositions faites par les uns ou les autres". "J'ai défendu un programme, on a surtout besoin d'unité entre les Françaises et les Français, il faut redonner tout son sens au mot de citoyenneté qui est fait de droits et de devoirs", a-t-il lancé.
"Je suis attaché à l'idée qu'on soit juste" mais aussi qu'"à chaque droit on attache un devoir, c'est aussi le sens de la réforme du RSA qu'on fera", a-t-il affirmé. Car "nous avons à nous tenir unis pour que la France soit plus forte, dans un monde ou les démocraties sont bousculées", a affirmé Emmanuel Macron, plaidant "pour être plus forts en matière de défense, pour notre propre énergie, pour produire plus et donc travailler davantage, afin de nous payer le modèle social pour protéger nos enfants, nos ainés, ceux qui en ont besoin".