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Alexandre Chauveau // Crédit photo : Guillaume SOUVANT / AFP , modifié à
En parallèle des Jeux olympiques, qui occupent une place prépondérante dans l'actualité, Lucie Castets, la candidate désignée du Nouveau Front populaire pour Matignon, continue de mener une campagne inédite partout en France. Et ce malgré la réticence d'Emmanuel Macron d'accéder à la demande de la gauche.

La candidate choisie par le NFP, Lucie Castets, n'abandonne pas l'idée d'accéder à Matignon. Elle a annoncé sa présence aux universités d'été de chaque formation de l'Alliance de gauche, un signe que son ambition reste intacte et que son nom continue de faire consensus à gauche.

"Monsieur Macron doit nommer à Matignon la force qui est arrivée en tête aux élections"

Même si sa campagne inédite pour Matignon peine à percer le mur du son, sa rencontre avec les salariés de Duralex à Orléans ou sa visite dans un quartier populaire à Lille la semaine dernière ont été largement étouffées par l'engouement populaire autour des Jeux olympiques. Reste que Lucie Castets et ses soutiens tentent toujours de s'imposer comme une évidence auprès d'Emmanuel Macron. 

"Monsieur Macron doit, c'est la nature des institutions, nommer à Matignon la force qui est arrivée en tête aux élections. Le plan B, c'est également madame Castets. C'est aussi le plan C, le plan B, le plan E. Donc Monsieur Macron, il doit céder, il a perdu des élections coup sur coup, donc ça suffit. Et vous remarquerez que toute la presse étrangère témoigne de son incompréhension. C'est une première en France qu'un président de la République essaye de faire barrage au vote populaire", explique le député LFI Hadrien Clouet, invité ce mardi matin de La Grande Interview sur Europe 1.

En attendant, Emmanuel Macron planche, depuis Brégançon, sur l'identité du futur Premier ministre qui ne devrait donc pas être Lucie Castets. Le chef de l'État estime toujours que le NFP a une majorité, mais contre lui. Autrement dit, qu'un candidat issu de cette coalition serait renversé immédiatement par une motion de censure. Lui imagine plutôt un profil jugé plus consensuel, proche du bloc central, mais sans être issu de la macronie. Les noms de Xavier Bertrand et de Bernard Cazeneuve sont toujours cités à ce stade.