"Je pense que ce n'est pas une décision que la maire de Paris peut prendre seule", a dit le ministre, dans sa première interview au quotidien Le Parisien. "J'ai l'intention d'échanger avec la maire de Paris sur le sujet parce que le périphérique n'est pas uniquement l'infrastructure des Parisiens", a insisté François Durovray, qui présidait le conseil départemental de l'Essonne, au sud de Paris, jusqu'à sa nomination samedi. Anne Hidalgo souhaite faire passer la vitesse maximale de 70 km/h à 50 km/h sur cette autoroute urbaine de 35 km qui fait tout le tour de la capitale, pour réduire les nuisances sonores et la pollution de l'air.
"Cela ne sert à rien de restreindre la circulation s'il n'y a pas d'alternatives"
Elle assure être en mesure de prendre cette décision seule et n'a pas attendu l'avis de l'État, qui affirme avoir son mot à dire. La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a elle aussi exprimé son désaccord quant à cette mesure, appelant à privilégier la pose d'enrobés sonores autour du périphérique pour limiter le bruit.
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C'est un procédé "qui apporte des réponses très positives", a soutenu François Durovray, proche de Valérie Pécresse et qui siégeait au conseil d'administration d'Ile-de-France Mobilités (IDFM), le syndicat des transports franciliens. "Il faut aussi, sans doute, travailler sur les questions d'offres de transport alternatives. Cela ne sert à rien de restreindre la circulation s'il n'y a pas d'alternatives", a poursuivi le ministre.
Sur l'instauration d'une voie réservée au covoiturage sur le périphérique voulue par Anne Hidalgo, il a là aussi appelé à temporiser : "L'offre n'est pas tout à fait mature" pour le covoiturage dans la région, a-t-il assuré. La question du périphérique parisien est un dossier qui est "tout en haut de la pile compte tenu du calendrier", a averti François Durovray.