Le Parlement a définitivement adopté mercredi le second projet de loi pour la moralisation de la vie politique par un ultime vote de l'Assemblée, qui a mis un point final à une intense session extraordinaire. Par 412 voix contre 74 et 62 abstentions, les députés ont adopté le projet de loi organique, qui comprend notamment la suppression controversée de la réserve parlementaire, à l'issue d'un scrutin organisé dans les salons attenants à l'hémicycle.
"La transparence devient la règle". Une salve d'applaudissements a accueilli l'annonce du résultat par le président de l'Assemblée François de Rugy, qui a lui-même salué une "mission accomplie" en publiant la photo de la feuille de résultats sur son compte Twitter. "Merci aux députés mobilisés pour l'adoption définitive du PdL Confiance. La transparence devient la règle", s'est réjoui le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement Christophe Castaner, également sur Twitter.
Dernier volet (organique) loi de rétablissement de la confiance en la vie politique est adopté par 412 voix contre 74 : mission accomplie pic.twitter.com/jn2mrDnvmu
— François de Rugy (@FdeRugy) 9 août 2017
Opposition du FN et de la France insoumise. Dans le groupe REM majoritaire, 308 députés ont voté pour, avec 1 abstention. 46 députés du groupe MoDem, son principal allié, ont voté pour. Les Républicains, premier groupe d'opposition, ont exprimé 73 voix contre, 2 voix pour, et 20 abstentions. Les LR-UDI-Constructifs ont exprimé 23 voix pour, 1 contre et 5 abstentions. Les députés Nouvelle Gauche ont largement voté pour avec 30 voix, contre 1 abstention. Les députés de La France insoumise et les communistes se sont tous abstenus, tout comme les députés du Front national.