Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête du second tour des élections législatives anticipées. L'alliance de gauche obtiendrait entre 180 et 210 sièges à l'Assemblée nationale. Le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a été la première personnalité politique à s'exprimer et a affirmé que le Nouveau Front populaire "a une fois de plus sauvé la République".
"Notre peuple a clairement écarté la solution du pire"
Ce dernier a remercié le peuple "qui a voté en conscience" et ainsi obtenir "un résultat qui semblait impossible" : "Notre peuple a clairement écarté la solution du pire, le Rassemblement national est loin d'obtenir la majorité absolue". Il affirme que la volonté du peuple doit être "strictement respecté" et il a fermement écarté la possibilité d'un accord entre le Nouveau Front populaire et le camp présidentiel : "La défaite du président est confirmée, il doit s'incliner et admettre cette défaite sans tenter de la contourner. Nous refusons de rentrer dans des négociations pour faire des combinaisons".
Jean-Luc Mélenchon demande à Emmanuel Macron "d'appeler le Nouveau Front populaire à gouverner", ajoutant que Gabriel Attal ne peut pas rester Premier ministre. L'alliance de gauche respectera "le mandat donné par le vote" et appliquera "rien que son programme, mais tout son programme". Un programme qui pourra être mis en place dès l'été selon le leader LFI en passant par décret : "Abrogation de la retraite à 64 ans, le blocage des prix, l'augmentation du SMIC".