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Législatives 2024 : Amal Bentounsi, la candidate LFI dont le profil interpelle

Mayalène Trémolet / Crédit photo : Valerie Dubois / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min

Parmi les candidatures présentées par la France insoumise pour les élections législatives, celle d'Amal Bentounsi fait couler beaucoup d'encre. Notamment en raison de propos tenus en 2015 par un collectif contre les violences policières créé par cette militante pro-palestinienne très engagée et déjà connue des services de police.

Une nouvelle investiture controversée dans les rangs du Nouveau Front populaire. Après Raphaël Arnault, détenteur de trois fiches S , dans le Vaucluse, celle d'Amal Bentounsi en Seine-et-Marne interpelle également. En cause, ces propos tenus par le collectif "Urgence-notre-police-assassine", créé par cette candidate : "On ne peut pas reprocher à un croyant d'être homophobe si sa religion le lui commande". 

Le profil radical d'Amal Bentounsi divise au sein même du Nouveau Front populaire. Cette phrase, publiée sur le compte Facebook de ce collectif contre les violences policières en 2015, a ainsi été exposée au président du PS Olivier Faure , invité sur BFMTV. "Je découvre ces propos que je trouve aberrants. Évidemment, il n'y a, à aucun moment, l'intention de qui que ce soit de revenir là-dessus. Nous sommes le Front populaire, c'est au contraire le front des libertés", a-t-il défendu. 

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Proche du clan Traoré

Les déclarations de ce collectif suscitent donc le malaise au sein du Nouveau Front populaire. La députée écologiste Sandrine Rousseau rappelle ainsi que la gauche se positionne pour les droits des personnes LGBT et que cela ne changera pas. Reste que le profil même d'Amal Bentounsi interroge, car ce n'est pas la première polémique provoquée par cette candidate, militante pro-palestinienne, très engagée, proche des défenseurs d'Adama Traoré (ce jeune homme mort en 2016 après son interpellation par la police Ndlr) et connue des services de police. 

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Elle avait notamment fait l'objet d'une plainte en 2013 par Manuel Valls , ministre de l'Intérieur de l'époque, pour diffamation envers une institution représentant l'autorité publique, en l'occurrence les forces de l'ordre. Selon les informations d'Europe 1, elle devrait participer dans les jours qui viennent à la marche pour l'anniversaire de la mort de Nahel qui avait causé une série d'émeutes l'été dernier.

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