Le président du Modem François Bayrou a estimé dimanche qu'il était "inimaginable que le nouveau Front populaire ait quelque majorité que ce soit" pour gouverner à l'issue du second tour des législatives où la gauche est arrivée en tête. "Personne n'a gagné", a-t-il souligné, estimant que les électeurs avaient d'abord voté au second tour pour empêcher le Rassemblement national d'avoir une majorité absolue.
"Le bloc central n'est pas mort"
Même discours du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin : "personne ne peut dire qu'il a remporté" ces élections, "surtout pas Monsieur Mélenchon". Le camp présidentiel présentera des "conditions préalables à toute discussion" en vue de former une majorité, a déclaré le secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné. "Le centre de gravité du pouvoir sera (...) désormais, plus que jamais, entre les mains du Parlement", a déclaré le Premier ministre Gabriel Attal, quand sa porte-parole Prisca Thevenot jugeait que "le bloc central n'est pas mort et la macronie non plus".