Gabriel Attal a assuré vendredi, lors d'un dernier déplacement de campagne à Paris, que son gouvernement pourrait assurer la continuité de l'État "aussi longtemps que nécessaire" à l'issue des élections législatives dimanche.
Interrogé pour savoir si son gouvernement pourrait rester pour assurer la continuité de l'État, le Premier ministre a répondu : "Évidemment, aussi longtemps que ce sera nécessaire, notre gouvernement le fera, bien sûr". "On a un gouvernement qui est à pied d'œuvre, qui est mobilisé dans tous les secteurs, dans tous les domaines", a-t-il complété.
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Interrogé sur son départ ou pas de Matignon, Gabriel Attal a dit qu'il prenait "les choses étape par étape". "Je ne veux pas dès aujourd'hui donner l'impression que j'enjambe le deuxième tour des élections, parce que ça voudrait dire quelque part que je méprise un peu le vote des Français. J'ai trop de respect pour le vote des Français", a-t-il ajouté.
Huées
Gabriel Attal s'est rendu dans le 17e et le 7e arrondissements de Paris en soutien de candidats de son camp ou soutenu par ce dernier, réunis dans Ensemble pour la République. Dans le 17e arrondissement, il a été accueilli par des huées de militants Les Républicains, qui criaient "Geoffroy, Geoffroy", du nom du candidat de la droite Geoffroy Boulard, adversaire de la candidate Renaissance Astrid Panosyan, soutenue par le chef de gouvernement.
Geoffroy Boulard était présent, ainsi qu'Agnès Evren, présidente de la fédération LR de Paris. L'équipe de Gabriel Attal a dû changer d'itinéraire, prenant l'avenue des Ternes au lieu de la rue Poncelet, plus commerçante.
Autre atmosphère ensuite avec la droite parisienne quand le Premier ministre et chef de campagne de la majorité sortante s'est rendu dans le 7e arrondissement pour soutenir, avec la ministre de la Culture Rachida Dati, Jean Laussucq. Ce dernier est engagé en duel face à une candidate de gauche, la PS Marine Rosset, qui a reçu l'appui du macroniste dissident Gilles Le Gendre, député sortant mais non réinvesti dans cette circonscription.