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Alexis Delafontaine / Crédit photo : Claire Serie / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Jeudi soir, la gauche est tombée d'accord sur un programme, à quinze jours du premier tour des élections législatives anticipées. Les écologistes, LFI, le PS, le PCF et le NPA dévoileront leur programme ce vendredi matin. De la question du Hamas à qui serait Premier ministre en cas de victoire, que sait-on de ce texte ?

Chaque mot compte et la gauche l'a bien compris. Après quatre jours de négociations, la gauche est tombée d'accord sur un programme dit de gouvernement. Les écologistes, les insoumis, les socialistes, les communistes et le parti anticapitaliste n'ont pas hésité à faire quelques tours de passe passe sémantique pour maquiller leurs divergences sur des sujets délicats comme le statut du Hamas. Le contenu exact de l'accord des partis de gauche sera présenté à la mi-journée. Que sait-on de ce texte pour le moment ?

Selon les informations d'Europe 1, le compromis qui a été trouvé porte sur deux sujets sensibles : la lutte contre l'antisémitisme et la question du Hamas. L'Organisation islamiste sera finalement qualifiée de "mouvement qui commet des actes terroristes". Une nuance assez vague qui permet à tout le monde de trouver sa place, y compris le NPA qui avait soutenu "l'offensive lancée par le Hamas contre Israël le jour des pogroms du 7 octobre", sauf de rares socialistes anonymes qui dénoncent une "compromission".

Pour le pouvoir d'achat, le Front populaire promet une revalorisation du SMIC, l'abrogation de la réforme des retraites et de la réforme de l'assurance chômage.

Le Premier ministre choisi après les législatives

Quant à la question de savoir qui serait Premier ministre en cas de victoire de la gauche, il sera finalement choisi après les législatives par le premier groupe politique à l'Assemblée nationale. Cela permet d'éviter la guerre des chefs entre Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel et François Ruffin.

Enfin, selon les informations d'Europe 1, Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, devrait garder son investiture de la France insoumise, malgré l'opposition des féministes.