Législatives anticipées : Gabriel Attal sera l'invité du 20H de TF1 ce mardi

Gabriel Attal
Gabriel Attal est sorti de son silence mardi pour faire part de son étonnement après la décision du chef de l'Etat de dissoudre l'Assemblée nationale mais dire aussi son engagement à faire campagne pour "éviter le pire". © Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP / Crédit photo : NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Gabriel Attal sera mardi l'invité du journal télévisé de 20H00 de TF1, a indiqué à l'AFP l'entourage du Premier ministre. "J'irai au bout de mon devoir" pour "éviter le pire" aux élections législatives anticipées, a affirmé le Premier ministre. 

Gabriel Attal sera mardi l'invité du journal télévisé de 20h00 de TF1, a indiqué à l'AFP l'entourage du Premier ministre. Le chef du gouvernement répondra aux questions de la chaîne après être sorti de son silence mardi devant les députés Renaissance.  La dissolution est "une décision soudaine" et "je sais aussi que c'est brutal pour vous", a admis devant les députés Renaissance le Premier ministre, qui n'a été informé que tardivement de la décision d'Emmanuel Macron.

"Un choix clair"

D'autres participants à la réunion ont compris que le chef du gouvernement parlait de décision "brutale" d'une manière générale, et pas que pour les élus. Mais, a assuré Gabriel Attal, "j'irai au bout de mon devoir" de chef du gouvernement et de chef de la majorité pour "éviter le pire" aux élections législatives, où l'extrême droite est donnée favorite dans deux sondages, après sa victoire aux européennes. 

Sans dire s'il conduira la campagne, le Premier ministre a plaidé pour "un choix clair" : "d'un côté, le rejet de l'autre, et de l'autre le respect des personnes. D’un côté le choix du chaos financier et social et en face le choix de la stabilité et de la construction". C'est la première fois qu'il s'exprimait depuis la défaite de son camp dimanche, se démarquant par son silence alors qu'il est d'habitude prompt à communiquer. "Je ne comprends pas. Personne ne comprend", commençait à s'inquiéter une ministre, estimant que "tout le monde doit désormais être en campagne".