Dimanche doit se tenir le premier tour des élections législatives 2024 organisées à la suite de la récente dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Alors que le Rassemblement national est toujours largement en tête des intentions de vote dans les sondages, suivi par le Nouveau Front populaire, plusieurs cadors de la majorité pourraient voir leur siège menacé.
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Quel avenir pour Gabriel Attal et Yaël Braun-Pivet ?
Il y a d'abord une dizaine de circonscriptions où des ministres sont menacés. La plus symbolique, c'est sans doute celle de Stéphane Séjourné, à Boulogne. Si le patron du Quai d'Orsay et du parti Renaissance tombe, cela enverra le signal que toute la Macronie s'est effondrée. C'est aussi le cas pour certains poids lourds du camp présidentiel qui jouent leur survie politique, à l'image de la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, dans les Yvelines.
D'autres peuvent être plus sereins, comme Gabriel Attal dans les Hauts-de-Seine ou Gérald Darmanin à Tourcoing. Du côté du RN, Marine Le Pen l'emportera-t-elle dès le premier tour à Hénin-Beaumont ? Son résultat donnera le ton de la soirée pour l'Alliance des droites et l'un de ses principaux artisans, Éric Ciotti, qui part, lui, largement favori à Nice.
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Enfin, à gauche, certaines personnalités sont en difficulté comme François Ruffin dans la Somme, Fabien Roussel dans le Nord ou encore Louis Boyard dans le Val-de-Marne. À noter que le Nouveau Front populaire comptera peut-être un ancien président parmi ses députés. En effet, François Hollande est candidat en Corrèze.