Les Républicains (LR) devraient perdre dimanche prochain leur position de premier groupe d'opposition à l'Assemblée nationale au profit de la Nupes au second tour des élections législatives. LR réussit néanmoins à qualifier 56 sortants sur les 80 qui sont représentés. C'est le cas par exemple d'Olivier Marleix dans l'Eure-et-Loir, d'Aurélien Pradier dans le Lot ou d'Eric Ciotti dans les Alpes-Maritimes.
10% des suffrages à l'échelle nationale
Mais le parti connaît également quelques grandes déceptions notamment dans le Vaucluse où Julien Aubert termine quatrième, mais aussi en Alsace où LR n'est pas qualifié dans 11 des 15 circonscriptions. Les Bouches-du-Rhône, longtemps fief de la droite, reflètent la perte d'influence du parti.. Seul Eric Diard accède au second tour dans la 12ᵉ circonscription.
À l'échelle nationale, le parti obtient plus de 10% des suffrages, soit deux fois plus que le score de Valérie Pécresse à l'élection présidentielle, mais cela reste cinq points de moins qu'il y a cinq ans.
Une force politique constructive face à Macron
L'espoir à droite réside désormais dans la possibilité qu'Emmanuel Macron n'ait pas de majorité absolue et que les Républicains deviennent ainsi un groupe charnière, autrement dit une force politique constructive suffisamment puissante pour que le chef de l'Etat ne puisse composer sans elle.