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Alexandre Chauveau avec AFP / Crédit photo : SERGE TENANI / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Eric Ciotti a été exclu mercredi de LR à l'unanimité, par un bureau politique du parti auquel il n'a pas participé, la gouvernance du mouvement gaulliste étant désormais assurée par la députée Annie Genevard et François-Xavier Bellamy. 

Eric Ciotti a été exclu mercredi de LR à l'unanimité, par un bureau politique du parti auquel il n'a pas participé, la gouvernance du mouvement gaulliste étant désormais assurée par la députée Annie Genevard et François-Xavier Bellamy. "Les Républicains présenteront des candidats aux Français dans la clarté et l'indépendance" pour les élections législatives, a assuré Annie Genevard à l'issue de la réunion, alors que la Commission nationale d'investiture a été "reconduite dans sa forme actuelle", a précisé le communiqué.

Une décision qui n'est pas du goût du principal intéressé. "Je suis et reste le président de notre formation politique, élu par les adhérents !", a écrit Éric Ciotti sur X. Il dénonce une réunion organisée "en violation flagrante de nos statuts". "Aucune des décisions prises à cette réunion n’emporte de conséquence légale. Elle peut avoir des conséquences pénales", a-t-il ajouté. 

Éric Ciotti avait fait fermer les portes du siège de LR

Vingt-quatre heures après qu'Éric Ciotti a prôné une "alliance" avec le Rassemblement national, la crise apparaît plus que jamais aiguë chez LR, alors que le président exclu avait d'abord fait fermer les portes du siège parisien du parti, contraignant le bureau politique à se réunir dans un local loué à proximité.

"Nous avons une ligne à tenir. Nous sommes capables de rassembler des électeurs et nous sommes capables demain, à l'Assemblée nationale, de servir de rempart face (aux) dérives qui menacent aujourd'hui la France", a déclaré François-Xavier Bellamy après la décision d'exclure Eric Ciotti.

En l'absence de clarification d'ici dimanche, il pourrait y avoir deux candidats LR dans certaines circonscriptions, certains soutenus par le bureau politique ; d'autres par Éric Ciotti et par extension, le Rassemblement national. Ce type d'imbroglio pourrait finir par être tranché en référé par la justice.