Le Premier ministre Gabriel Attal a dénoncé vendredi à Marseille "deux blocs extrêmes qui s'alimentent l'un l'autre" et pour qui "la haine serait un carburant électoral", en visant La France insoumise et le Rassemblement national.
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Il était en déplacement à Marseille
"Il y a aujourd'hui trois blocs, dont deux blocs extrêmes qui s'alimentent l'un l'autre, parce qu'ils carburent tous sur les divisions entre les Français, sur la stigmatisation d'une partie des Français, pas les mêmes à chaque fois", a estimé le chef du gouvernement. Il était en déplacement à Marseille pour soutenir deux candidats de la majorité présidentielle aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet, dont Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la ville et proche du couple Macron, en lice pour sauver son siège dans la 1re circonscription des Bouches-du-Rhône.
"La France insoumise alimente le Rassemblement national et le Rassemblement national alimente La France insoumise", a insisté Gabriel Attal. "Ils parient tous sur l'idée que le peuple français peut être désuni, (...) que la haine serait un carburant électoral", a-t-il poursuivi, en estimant qu'"une majorité de Français ne veulent pas être pris dans cette tenaille".
"Le seul vote utile pour empêcher les extrêmes"
"Il faudra se battre dès le 30 juin, beaucoup va se jouer au premier tour", a poursuivi le Premier ministre, assurant que "le seul vote utile pour empêcher les extrêmes, ce sont les candidats Ensemble pour la République" et que "les Français aspirent à l'unité".
"Les Français nous disent, on le voit dans les sondages aussi, dans un second tour entre les candidats de la Nupes et le Rassemblement national, c'est quasi toujours le Rassemblement national qui gagne. Dans un second tour, entre les candidats Ensemble pour la République et le Rassemblement national, ce sont les candidats Ensemble pour la République qui gagnent", a-t-il plaidé.