1:03
  • Copié
Laura Laplaud , modifié à
À six jours du premier tour des élections législatives, Emmanuel Macron se place à nouveau au cœur de la mêlée électorale en écrivant une lettre aux français dans la presse régionale avec ces mots : "Ne vous résignez pas". Invité de La Grande interview Europe 1-CNews lundi, le Premier ministre Gabriel Attal a explicité cette formule. Réécoutez l'extrait.

Quinze jours après la dissolution, Emmanuel Macron écrit une lettre aux Français diffusée dans la presse. Dans cette lettre, le président a promis dimanche "d'agir jusqu'en mai 2027", même si son camp se trouve en posture délicate à une semaine des législatives. Le président a également lancé un appel aux abstentionnistes, en leur demandant de ne pas avoir "peur". "Ne vous résignez pas. Votez", a-t-il écrit. 

Invité de La Grande interview Europe 1-CNews lundi, le Premier ministre Gabriel Attal développe les propos du chef de l'État. "Ne vous résignez pas à devoir choisir entre le Rassemblement national et La France insoumise. Je rencontre beaucoup de Français, je me déplace sur le terrain, j'ai fait presque une quinzaine de départements ces deux dernières semaines et beaucoup de Français me disent 'on n'a pas envie de choisir entre l'extrême gauche et l'extrême droite'", a-t-il affirmé.

 

"Ces élections législatives ne sont pas un référendum pour ou contre le président"

"Quel que soit le résultat de cette élection législative, le président de la République sera président de la République jusqu'en 2027 et ces élections législatives ne sont pas un référendum pour ou contre le président mais le choix d'un projet d'une majorité à l'Assemblée nationale et donc d'un Premier ministre et d'un gouvernement. Or, les projets qui sont présentés ou les lignes politiques présentées par La France insoumise et ses alliés ou le Rassemblement national seraient une catastrophe pour notre économie et nos emplois, ce n'est pas moi qui le dit, c'est les chefs d'entreprise eux-mêmes, l'association des chefs d'entreprise, des grandes entreprises de millions de salariés, le patron des PME, la CPME, qui disent que si le RN gagne, la France irait dans le mur et que des centaines de milliers d'emplois seraient détruits", a-t-il déclaré au micro de Laurence Ferrari.