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Face au climat politique actuel, les autorités redoutent des débordements lors des deux scrutins des élections législatives. Un constat partagé par Marine Le Pen, présidente sortante du Rassemblement national à l'Assemblée nationale, invitée de La Grande interview Europe 1-CNews vendredi, qui accuse l'extrême gauche.

"Si nous gagnons les élections législatives, alors oui probablement il y aura des manifestations dans les rues", a prédit Marine Le Pen dans le cas où son parti obtiendrait la majorité des voix à l'Assemblée nationale. Invitée de La Grande interview Europe 1-CNews vendredi, la présidente sortante du Rassemblement national à l'Assemblée nationale a réitéré ses propos.

"Je m'aperçois que, en réalité, l'extrême gauche qui se drape de lin blanc est le courant politique qui refuse de se soumettre à la démocratie", a-t-elle affirmé. Selon notre sondage, CSA pour Europe 1, CNews et Le Journal du Dimanche, 61% des Français craignent des émeutes et/ou des manifestations violentes à l'issue des résultats des élections, 38% ne sont pas inquiets, 1% ne se prononce pas.

Dans le détail, les moins de 35 ans sont 56% à craindre des débordements : 54% pour les 18-24 ans et 57% pour les 25-34 ans. Une tendance qui augmente dès que l'on passe la barre des 50 ans, puisque les sondés de cet âge ou plus sont 66% à craindre des émeutes et/ou des manifestations violentes à l'issue des résultats des élections législatives le 7 juillet prochain. Les 65 ans et plus y sont les plus enclins, avec 69%.

"Ce sont des gens qui semblent vouloir contester par la violence les résultats d'une élection démocratique"

"Ce sont des gens qui, en permanence, viennent attaquer des meetings, viennent attaquer des conférences de presse de leurs adversaires et semblent vouloir contester par la violence les résultats d'une élection démocratique. Ça devrait entraîner une condamnation unanime de toute la classe politique et de toute la classe médiatique", a-t-elle poursuivi.

"J'espère que ce ne sera pas le cas. Mais autant on peut organiser des manifestations avant les élections, mais on ne peut pas organiser des manifestations où, par la violence, on s'oppose à la volonté du peuple français ou alors, on se met clairement dans le camp des anti-républicains et des anti-démocrates. Nous verrons bien ce qu'il en sera", a conclu Marine Le Pen au micro d'Europe 1.