120 députés sortants ont été éliminés dès le premier tour des élections législatives. Parmi eux, de nombreux députés PS (95 selon le quotidien Le Monde). Cette jeune génération de députés socialistes s'est engagée très tôt en politique. Beaucoup ont moins de 40 ans.
Trouver du travail. Ces hommes et des femmes doivent donc désormais trouver un emploi et pointer au chômage. "Je vais retourner chercher du boulot, comme 90 % des gens dans ce pays quand ils ont une responsabilité et qu'ils la perdent", commente mardi Alexis Bachelay, député sortant dans les Hauts-de-Seine. "On n'a plus à être élu donc on va faire autre chose. C'est pas plus mal".
Certains ont anticipé. Certains s'y étaient préparés, comme Eduardo Rihan Cypel, député de Seine-et-Marne. Master de philo en poche, il espère donner des cours à Sciences Po. Razzy Hammadi, député de Seine-Saint-Denis vient d'intégrer pour sa part une école de commerce. Il devrait obtenir un poste dans la finance d'ici la rentrée. "J'ai toujours travaillé dans ma vie. Ma fille, ma femme ne méritent pas que demain nous connaissions la précarité", explique-t-il. "Aujourd'hui et quand on est parlementaire et que l'on fait son travail à fond, on finit le mandat avec les comptes dans le rouge", assure-t-il.
Refaire de la politique. Mais leur point commun, c'est cette envie de poursuivre dans la politique. Tous avouent que leur objectif est de siéger de nouveau un jour au Palais Bourbon.