C'est le top départ pour la campagne des élections législatives. À partir de ce lundi, les affiches des candidats vont fleurir sur les panneaux électoraux, à deux semaines du premier tour. Une campagne officielle qui s'ouvre trois jours après les affrontements qui ont éclaté au Stade de France pour la finale de la Ligue des champions. Le thème de l'insécurité devrait donc revenir sur le tapis.
Macron en quête d'une majorité dans l'hémicycle
L'enjeu pour Emmanuel Macron est simple : le chef de l'État doit d'abord obtenir la majorité absolue à l'Assemblée nationale, soit 289 députés. Son hégémonie devrait être un peu moins importante qu'en 2017, quelques semaines après sa première élection à la tête de la présidence de la République. C'est pourquoi le président veut s'assurer de la loyauté des futurs élus Renaissance. Emmanuel Macron a ainsi validé un par un leur candidature, tandis qu'eux se sont engagés à voter l'intégralité du programme.
Nupes, LR, RN... Quelle sera la première force d'opposition ?
À gauche, Jean-Luc Mélenchon veut capitaliser sur la dynamique de la présidentielle. Le leader insoumis demande symboliquement à ses électeurs de l'élire Premier ministre. À défaut, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale créée autour de lui devrait devenir la première force d'opposition à l'Assemblée.
De l'autre côté de l'échiquier politique, Marine Le Pen vise a minima une soixantaine de députés. Un score encore jamais atteint pour le Rassemblement national. Éric Zemmour, lui, n'en vise pas autant. Le président de Reconquête!, candidat dans la 4e circonscription du Var, entend faire de ces législatives un galop d'essai pour son très jeune parti. Enfin, les Républicains comptent sur leur ancrage local pour conserver le maximum de sièges. Au total, 80 députés sortants se représentent et tenteront de sauver la face d'un parti appelé à se reconstruire à l'issue du scrutin.