Manuel Valls a annoncé mardi qu'il serait candidat de la "majorité présidentielle" sous l'étiquette du mouvement du président élu Emmanuel Macron, à Evry (Essonne), aux élections législatives des 11 et 18 juin. "Parce que je suis un républicain, un homme de gauche, parce que je reste socialiste, je ne vais pas renier trente ans d'engagement de ma vie politique (...) parce que je sais que gouverner la France c'est difficile, je ne suis pas en embuscade", a dit sur RTL l'ancien Premier ministre socialiste.
"Je veux la réussite d'Emmanuel Macron". "Je veux la réussite d'Emmanuel Macron", a-t-il ajouté celui qui est redevenu député à Evry après sa démission du gouvernement en décembre. "Je serai candidat de la majorité présidentielle et je souhaite m'inscrire dans ce mouvement qui est le sien, la République en marche."
"Je ne crois pas qu'il ait déposé sa candidature". Sur Europe 1, mardi matin, le porte-parole du mouvement En Marche!, Benjamin Griveaux a réagi à cette annonce : "Manuel Valls "n'a pas été investi par la commission nationale d'investiture ou alors sa candidature m'a échappé", a-t-il expliqué. "Il lui reste 24 heures ! La procédure est la même pour tout le monde, ancien premier ministre compris."
Les candidats de "La République en marche" doivent être investis pour les législatives avant jeudi midi dans chacune des 577 circonscriptions. "A ce stade on a 500" candidats, a précisé le responsable de la commission d'investitures, Jean-Paul Delevoye, sur France 2. "Donc nous sommes en train de travailler, la commission se réunira une dernière fois pour terminer cette liste et jeudi midi nous serons prêts", a-t-il dit.