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L'Élysée dément envisager une nouvelle dissolution cet automne

Europe 1 avec AFP . 1 min
© PATRICK KOVARIK / POOL / AFP

Le palais de l'Élysée a formellement démenti les informations de l'agence de presse américaine Bloomberg qui affirmait que le président de la République envisageait une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale à l'automne. Bloomberg déclarait que le chef de l'État avait "consulté ces dernières semaines des personnes de son premier cercle à propos d'un tel scénario".

L'Élysée a formellement démenti mercredi qu'Emmanuel Macron envisagerait de dissoudre à nouveau l'Assemblée nationale cet automne, contrairement à ce qu'avait avancé la veille l'agence de presse américaine Bloomberg.

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"La Présidence de la République dément, comme elle l'a déjà fait en amont de la publication de l'article", a indiqué le palais présidentiel sur le réseau social X. Dénégation doublée d'une reproduction d'un message du compte Alertes Infos assorti d'un tampon "faux". Ce compte avait relayé mardi l'information de Bloomberg selon laquelle "Emmanuel Macron envisage de dissoudre l'Assemblée nationale dès cet automne".

Convoquer des élections législatives anticipées à l'automne pour tirer profit de l'actualité internationale

L'agence américaine affirme que le chef de l'État "a consulté ces dernières semaines des personnes de son premier cercle à propos d'un tel scénario". L'idée serait de convoquer des élections législatives anticipées à l'automne, ou en même temps que les municipales de mars 2026, pour tirer profit de l'actualité internationale qui "renforce sa popularité" sur la scène intérieure.

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La cote de popularité d'Emmanuel Macron a en effet nettement rebondi dans tous les sondages depuis le début de l'année et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, source de nombreuses incertitudes - en particulier sur l'Ukraine et les droits de douane.

Le chef de l'État peut à nouveau dissoudre l'Assemblée à partir de juillet, un an après le second tour des législatives nées de sa décision de dissoudre le soir des élections européennes en juin 2024. Le 31 décembre, lors de ses vœux, Emmanuel Macron a reconnu que sa décision avait "produit plus d'instabilité que de sérénité".