1:27
  • Copié
Jacques Serais, édité par Laura Laplaud / Crédit photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Cette année, le 14 juillet marquera la fête nationale mais aussi la fin des "100 jours" d'apaisement fixés par Emmanuel Macron en avril dernier. À peine sortie de l'épisode des retraites, la France a basculé dans le chaos ces derniers jours avec des milliers de voitures brûlées, des centaines de commerces pillés et détruits. Trois mois après, le bilan est loin d'être convaincant.

C'est le début d'une semaine et la fin d'une séquence politique. Le vendredi 14 juillet sonnera la fin symbolique des "100 jours" fixés par Emmanuel Macron. Si une prise de parole du chef de l'État est attendue pour la fête nationale et si les rumeurs de remaniement s'intensifient, Élisabeth Borne s’attache plus que jamais à défendre son action.

Élisabeth Borne assure "avoir délivré" la feuille de route d'Emmanuel Macron

Le 17 avril dernier, Emmanuel Macron tentait de donner un nouveau souffle à son quinquennat juste après la promulgation de la réforme des retraites : "Nous avons devant nous 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action au service de la France", déclarait-il. Un délai vu comme un sursis pour Élisabeth Borne à Matignon.

Mais 100 jours plus tard, la Première ministre se défend : "Je constate que la plupart des chantiers sont au vert. Nous avons délivré" la feuille de route des 100 jours, se félicite-t-elle dans les colonnes du Parisien. Elle a d’ailleurs donné rendez-vous aux syndicats mercredi à Matignon pour selon elle, "écrire une nouvelle page ensemble". Comme s’il s’agissait pour elle de prendre le Président à témoin et de démontrer son envie de rester rue de Varenne.

Un remaniement "imminent"

Reste que certains ministres et secrétaires d'État de son gouvernement, comme Pap Ndiaye à l'Éducation nationale, ou Marlène Schiappa à l'Économie sociale et solidaire sont plus que jamais sur la sellette. Il va y avoir un "remaniement imminent" prédit un conseiller. Il faut dire que le principal objectif de ces 100 jours - à savoir atteindre l'apaisement et l'unité du pays - s'est avéré être un échec.