La sanction est lourde pour le Rassemblement national. Dans le cadre de l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés FN, les juges d’instruction financiers parisiens ont retenu 2 millions d’euros, sur un total de 4,5 millions, de subventions publiques qui devaient être versées lundi au Rassemblement national.
"Une décision politique de la part de juges politisés". Un jugement qui provoque l’ire au sein du parti. "C’est évidemment une décision politique de la part de juges politisés", estime le numéro 2 du parti, Nicolas Bay, interrogé par Europe 1. Selon l’eurodéputé, les deux magistrats qui ont pris cette décision sont proches du "syndicat de la magistrature, qui est une organisation d’extrême gauche bien connue".
"Préoccupant sur le plan des principes démocratiques". Pour Nicolas Bay, les juges veulent "empêcher le principal parti d’opposition dans notre pays de fonctionner normalement". "C’est extrêmement préoccupant sur le plan des principes démocratiques", conclut-il.
En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire-des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort "à titre conservatoire".
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 8 juillet 2018
La volonté d’assassiner le 1er parti d’opposition est un coup de force inédit contre la démocratie ! MLP
"Les juges d'instruction nous appliquent la peine de mort". "En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire des assistants, les juges d'instruction nous appliquent la peine de mort 'à titre conservatoire'", a par ailleurs réagi sur Twitter la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui va faire appel de cette décision.