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Loi narcotrafic définitivement approuvée : en votant contre, les Insoumis «se sont faits complices de cette économie de la mort», juge Bruno Retailleau

Europe 1.fr - Mis à jour le

Les Insoumis "se sont faits complices de cette économie de la mort", a jugé Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mercredi, après le vote de La France insoumise contre la loi sur le narcotrafic définitivement adoptée mardi.

Priorité de la politique sécuritaire du gouvernement, une proposition de loi très attendue pour lutter contre le narcotrafic a été adoptée définitivement mardi, un succès rare pour le gouvernement et le duo Gérald Darmanin-Bruno Retailleau, qui a obtenu un large soutien des députés.

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"Ils ont tenté, article après article, de déconstruire le texte"

"Il n'y a qu'un groupe qui a voté contre, les Insoumis", a lancé Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mercredi. En votant, ils "se sont faits complices de cette économie de la mort", a-t-il jugé avant d'ajouter que les Insoumis "ont tenté, article après article, de déconstruire le texte".

Au micro d'Europe 1, Bruno Retailleau a défendu un "texte fondamental". "Aujourd'hui, on ne lutte pas à armes égales. Il y a un déferlement de poudre blanche, partout d'ailleurs dans le monde, mais aussi en France. On aura une nouvelle organisation de l'État : non seulement un parquet national dédié, comme pour le terrorisme, mais on aura un État-major qui va rassembler tout près d'ici, sur un même plateau, tous les services de renseignement, tous les services d'enquête parce que l'État est cloisonné. Or, on a des réseaux qui sont non pas cloisonnés mais structurés", a-t-il assuré.