Dans sa réponse au mouvement des "gilets jaunes", le chef de l'État a annoncé lundi soir que les heures supplémentaires seraient versées "sans impôts ni charges dès 2019", en parallèle d'une augmentation globale du Smic de 100 euros.
Il a aussi demandé aux entreprises qui étaient capables de le faire de verser une prime de fin d'année aux salariés, pour tenter de calmer la colère liée au pouvoir d'achat, thème particulièrement mis en avant par les "gilets jaunes" depuis le début du mouvement.
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Une colère "juste à bien des égards". Le chef de l'État a dit lundi soir ressentir comme "juste à bien des égards" la colère des "gilets jaunes" et avoir conscience qu'il lui était "arrivé de blesser" certains par ses propos. Évoquant "40 années de malaise qui ressurgissent", le président de la République a déclaré : "Je sais qu'il m'est arrivé de blesser certains d'entre vous par mes propos". Il a aussi condamné au début de son intervention les "violences inadmissibles" qui ont émaillé le mouvement des "gilets jaunes", assurant que ces violences ne bénéficieraient "d'aucune indulgence".