Emmanuel Macron a annoncé lundi avoir demandé "un plan pénitentiaire global" d'ici à la fin février portant notamment sur l'immobilier des prisons, le renseignement pénitentiaire et les personnels, en pleine journée de mobilisation des surveillants.
J'ai demandé à ce qu'un plan pénitentiaire global me soit soumis avant fin février 2018. #Cc2018
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 15 janvier 2018
Mettre en place de manière "massive" d'autres peines. La prison, au-delà des 15.000 places supplémentaires promises, doit être "profondément modernisée" mais ne doit pas être "la réponse quasi-systématique pour les peines à un certain niveau", a-t-il préconisé, plaidant pour la mise en place "massive" d'autres peines comme les travaux d'intérêt général ou le bracelet électronique, , dont "il faut clarifier l'usage".
La situation des prisons en France est indigne. #Cc2018pic.twitter.com/uB6h8Y0PJE
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 15 janvier 2018
"Une peine prononcée" doit être "effectuée". Il ne faut pas, selon le président, "faire de la prison l'alpha et l'oméga de la peine". Mais Emmanuel Macron "souhaite qu'une peine prononcée soit effectuée". "Il n'est plus possible que le juge prononce des peines d'emprisonnement qui non seulement ne seront pas exécutées dans des délais décents mais transmuées en une autre peine. Les citoyens ne le comprennent pas".