Un long discours sur les banlieues, six mois après son élection. Emmanuel Macron a appelé mardi à Tourcoing, dans le Nord, à une "mobilisation nationale pour les villes et pour les quartiers", promettant "un plan de bataille clair". Il a également évoqué les crédits accordés à la politique de la ville, ainsi que la radicalisation qui "s'est installée parce que la République a démissionné".
Un "défi immense". "C'est une mobilisation de toute la nation qui seule peut répondre au défi immense" de la politique de la ville, a affirmé le chef de l'État. "Cette mobilisation nationale pour les villes et pour les quartiers, elle doit être celle du gouvernement, des collectivités territoriales, des associations, des entreprises, des intellectuels", a-t-il dit, promettant "un plan de bataille clair, avec une mobilisation pleine et entière".
"Personne ne perdra le moindre crédit en 2018". Le chef de l'Etat a par ailleurs affirmé que "personne ne perdra, dans les communes concernées par la politique de la ville, le moindre crédit sur 2018". Il y aura "maintien de tous les engagements" et "les quelques collectivités qui auraient pu perdre au changement de périmètre en cours" seront "compensées". Il a aussi affirmé que "ceux qui défendent" les contrats aidés "n'en voudraient pas pour eux-mêmes !"
LIVE (cette vidéo est diffusée en direct et sans montage).
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 14 novembre 2017
Il faut une nouvelle méthode pour les quartiers. Laquelle ? Toutes les précisions dans mon discours. https://t.co/B1FTbgPiHu
Quinze plans contre la radicalisation. Le chef de l'État a également estimé lors de son déplacement que la "radicalisation s'est installée parce que la République a démissionné" dans "nombre de nos territoires en difficulté", promettant "une quinzaine de plans de lutte contre la radicalisation" d'ici au début de l'année 2018.