Un dialogue plus qu'un débat, sur le sport, la formation, l'école ou encore l'agriculture. Emmanuel Macron a profité d'une rencontre avec un millier de lycéens, étudiants et apprentis en Bourgogne pour exhorter jeudi les jeunes à participer au "grand débat", qui "prépare la France de demain".
"Inventer le pays dont nous voulons". "Au fond, ce que nous avons à faire (avec le grand débat), c'est inventer le pays dont nous voulons, ni plus ni moins", a déclaré le chef de l'État dans le gymnase de la petite ville d'Étang-sur-Arroux, en Saône-et-Loire. C'est donc "votre devoir" de "prendre ce débat", a-t-il ajouté en s'adressant aux jeunes, qui ont applaudi son arrivée.
"J'entends dire que la jeunesse ne participait pas assez à ces débats, parce qu'elle est souvent en formation, au lycée, à l'université... Mais ce qu'on va préparer, à travers ce débat, ce sera vous. La France dans 10 ans, dans 20 ans, c'est la vôtre. C'est sur ça que je voudrais vous entendre", a-t-il lancé au début des échanges, peu avant 16 heures.
Macron veut un échange "le plus libre, le plus direct". "J'ai besoin d'entendre vos convictions, vos doutes, vos interpellations. Je veux votre part de vérité, vos indignations, ce qui pour vous ne va pas, ce que vous ne comprenez pas, ce que vous voudriez qu'on change (…) Je veux qu'on ait l'échange le plus libre, le plus direct", a-t-il demandé, sans véritable contradicteur en face de lui. "Les jeunes n'ont pas tous le droit de vote mais ils ont tous des choses à dire", confiait un ancien ministre à Europe 1 en marge de cette rencontre.
Outre le président, les ministres Jean-Michel Blanquer et Muriel Pénicaud leur ont répondu. "Choisissez ce que vous aimez!", a conseillé Jean-Michel Blanquer aux élèves de seconde présents en leur expliquant la réforme en cours.