Macron «félicite» Erdogan pour sa réélection et se projette sur les «défis à relever ensemble»

Emmanuel Macron a félicité Recep Tayyip Erdogan pour sa réélection à la présidence de la Turquie dimanche. (Illustration)
Emmanuel Macron a félicité Recep Tayyip Erdogan pour sa réélection à la présidence de la Turquie dimanche. (Illustration) © JACQUES WITT / AFP / POOL
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avec AFP
Recep Tayyip Erdogan a officiellement été réélu à la Turquie ce dimanche soir. Suite à sa victoire, de nombreux chefs d'État ont tenu à le féliciter. Parmi eux : Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky mais aussi le président français Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron a félicité Recep Tayyip Erdogan pour sa réélection à la présidence de la Turquie dimanche, estimant que "la France et la Turquie ont d'immenses défis à relever ensemble". Parmi ces "défis", le président français cite, sur Twitter, le "retour de la paix en Europe, l'avenir de notre Alliance euro-atlantique, la mer Méditerranée". "Avec le président Erdogan, que je félicite, nous continuerons à avancer", a ajouté le chef de l'État.

 

52,1% des suffrages

Le président russe a lui aussi tenu à féliciter le chef d'État turc, évoquant un "résultat logique" qui apporte la "preuve évidente" du soutien de la population à sa politique. "Votre victoire à ces élections est le résultat logique de votre travail dévoué à la tête de la République turque, preuve évidente du soutien du peuple turc à vos efforts pour renforcer la souveraineté de l'Etat et mener une politique étrangère indépendante", a indiqué Vladimir Poutine selon des déclarations publiées sur le site du Kremlin.

Selon les résultats portant sur plus de 98% des bulletins, publiés par l'agence officielle turque Anadolu, Recep Tayyip Erdogan a obtenu 52,1% des suffrages contre 47,9% à son rival social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu. À 74 ans, ce dernier a perdu le pari de l'alternance et de la "démocratie apaisée" qu'il promettait.

Deux visions du pays, de la société et de la gouvernance s'offraient aux 60 millions d'électeurs de Turquie (la diaspora a déjà voté) appelés aux urnes dimanche. La stabilité, au risque de l'autocratie avec l'hyper-président sortant, islamo-conservateur de 69 ans, ou le retour à une démocratie apaisée, selon ses termes, avec son adversaire, un ancien fonctionnaire.