Macron souhaite un référendum sur des propositions de la Convention sur le climat
Emmanuel Macron a donné vendredi son accord pour un référendum portant sur les futures propositions de la Convention citoyenne sur le climat. Selon lui, "un texte de loi" ou "une série de propositions à valeur consultative" élaborés à partir des demandes des citoyens pourront suivre.
Emmanuel Macron s'est déclaré en faveur d'un référendum sur certaines des propositions que fera la Convention citoyenne sur le clima t (CCC) lors de sa première rencontre vendredi soir avec les 150 Français participant à cette convention. "Je pense qu'il faut sur quelques mesures en appeler à un référendum, car c'est ce qui permettra de partager avec tout le monde la préoccupation sur le sujet", a déclaré le chef de l'État lors d'une séance de questions-réponses avec les membres de la Convention dans l'hémicycle du Cese (Conseil économique, social et environnemental) à Paris.
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Le chef de l'État a rappelé la possibilité de deux types de référendum: l'un portant sur un texte de loi, à valeur décisionnaire, et l'autre sur une ou plusieurs propositions, avec une simple valeur indicative.
"Si vous me demandez de soumettre quelque chose à référendum, je peux tout à fait le décider. Mais il y aura deux cas de figure. Soit ce qui a été préparé est un texte de loi. Le jour où il est voté par le peuple, il s'applique sans filtre", a-t-il dit. Autre option, "si c'est juste une proposition ou une série de propositions, le référendum n'a pas valeur législative, il a valeur consultative". "Ça ne s'est jamais fait mais je suis prêt à aller dans cette direction."
Une loi "soumise au Parlement"
"Le référendum, éclairant, créera sur ces sujets un arc électrique, une pression", a-t-il lancé, mais "il faudra ensuite construire une loi qui sera soumise au Parlement". Il répondait ainsi à des citoyens qu'il lui demandaient s'il s'engageait vraiment à relayer leurs propositions "sans filtre" aux Français, soit par des règlements, soit par des lois soumises au Parlement, soit par référendum.
Il a ajouté qu'en revanche il n'était pas favorable au "réferendum d'initiative citoyen " que demandaient les gilets jaunes. "Sur le RIC, j'ai été très réservé, parce qu'il faudra toujours des gens pour endosser des décisions difficiles; ce n'est pas parce qu'on fera des référendums tous les mois qu'on répondra aux problèmes".