"C'est une guerre que le terrorisme nous a déclaré", a déclaré Manuel Valls sur Europe 1, mardi matin. Au lendemain des attentats sanglants qui ont durement frappé la capitale belge, le Premier ministre a réaffirmé - comme il l'avait fait après les attentats du 13 novembre - que le monde doit mener une guerre contre le terrorisme, et plus spécifiquement contre l'Etat islamique. "C'est le monde entier qui doit réagir", a-t-il martelé.
"Détruire notre mode de vie". Face à ces attentats qui se répètent, et cette "guerre" qui a déjà commencé, quelle issue imaginer ? Pour Manuel Valls, il ne s'agit pas d'"une guerre comme les autres, ce n’est même pas le type de terrorisme que nous avons connu dans les années 1970-1980. Ce terrorisme veut détruire ce que nous sommes, notre mode de vie... Des gens à des terrasses de café, qui prennent l’avion, le métro". Pour le Premier ministre, c'est une guerre "de longue haleine" qui s'annonce, contre un ennemi à la fois "intérieur et extérieur".
"Le combat d'une génération". Manuel Valls a confié vivre avec "l'angoisse" de la menace terroriste "depuis 2012". "Ils étaient une poignée [de djihadistes] en juillet 2012, aujourd’hui ils sont plus de 2.000". Pour le Premier ministre, le combat qui s'annonce est "le combat d’une vie, d’une génération".
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