Il se lance officiellement dans la course à l'Elysée. Le Premier ministre a annoncé lundi depuis son fief d'Evry, dans l'Essonne, qu'il était "candidat à la présidence de la République". "Le temps est venu d'aller plus loin dans mon engagement" politique, a déclaré le chef du gouvernement, estimant "avoir l'expérience nécessaire". "J'ai cette force en moi, cette volonté de servir mon pays, c'est au-delà des mots, c'est une conviction totale, je veux tout donner pour la France qui m'a tant donné", a-t-il ajouté.
Démission de Matignon mardi. Manuel Valls a précisé qu'il allait démissionner de ses fonctions de Premier ministre dès mardi, pour se consacrer à la campagne pour la primaire du PS des 22 et 29 janvier. "En accord total avec le président de la République, je quitterai mes fonctions dès demain", a-t-il dit.
Une "réconciliation" de la gauche. "Ma candidature est celle de la conciliation, elle est celle de la réconciliation", a ajouté Manuel Valls, qui rentre en campagne sous le slogan "Faire gagner tout ce qui nous rassemble". "Je pose donc ce premier acte pour l'unité. Parce qu'aujourd'hui, j'ai une responsabilité, rassembler", a ajouté Manuel Valls. "La primaire qui s'ouvre est un formidable moyen pour recréer l'unité", a-t-il affirmé, lançant un appel "à tous les Français qui refusent l'extrême droite, qui refusent la régression sociale que propose François Fillon" à participer à la primaire de la gauche.