"Je l'avais dit : cette primaire était ouverte, rien n'était joué, tout était possible. Pour le second tour, rien n'est écrit", a assuré dimanche Manuel Valls, arrivé en deuxième position derrière Benoît Hamon du premier tour de la primaire de la gauche, dimanche.
Hamon, une "défaite assurée" à la présidentielle. "Je suis heureux de me retrouver face à Benoît Hamon car une nouvelle campagne commence, dès ce soir", a réagi l'ancien Premier ministre depuis la Maison de l'Amérique latine. "Un choix très clair se présente désormais à nous, à vous : le choix entre la défaite assurée et la victoire possible, le choix entre des promesses irréalisables et infinançables (sic) et une gauche crédible qui assume les responsabilités du pays", a-t-il continué, lançant un appel à la mobilisation pour le second tour, dimanche prochain.
Attaque contre le revenu universel. Déroulant certains axes de son programme, Manuel Valls s'en est également pris au projet phare de son concurrent : le revenu universel. "Je ne crois pas au revenu universel au coût exorbitant, impliquant d’augmenter massivement les impôts et nos déficits au bénéfice de qui, ce n’est pas ma conception du travail, de la dignité, de la redistribution", a-t-il dit. Toujours est-il que Benoît Hamon aborde ce second tour avec un net avantage, puisqu'il a reçu le soutien d'Arnaud Montebourg, arrivé troisième.