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Marine Le Pen condamnée : «C'est énorme, je n'en reviens pas», commente la scène politique française

Jacques Serais . 1 min

D'après son entourage, François Bayrou serait "troublé" par la décision de justice condamnant Marine Le Pen à cinq ans d'inéligibilité, quatre ans de prison, dont deux fermes, néanmoins aménageable sous bracelet, ainsi qu'à 100.000 euros d'amende. Une décision qui provoque séisme dans la vie politique française.

L'absence très probable de Marine Le Pen dans la prochaine course à l'Élysée provoque un séisme dans la vie politique française, dont les secousses vont bien au-delà du seul périmètre du Rassemblement national. Les réactions indignées n'émanent pas seulement du RN.

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Selon l'entourage du Premier ministre François Bayrou, le locataire de Matignon serait "troublé" par cette décision de justice. Marine Le Pen a en effet été condamnée à quatre ans de prison, dont deux fermes, mais aménageable sous bracelet, 100.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité.

"Elle n'a plus rien à perdre"

Pour le patron des députés LR, Laurent Wauquiez, "il n'est pas sain dans une démocratie qu'une élue soit interdite de se présenter à une élection". Jean-Luc Mélenchon lui-même se montre gêné : "La décision de destituer un élu devrait revenir au peuple", estime la figure de la France Insoumise. Une réaction vivement critiquée par le reste de la gauche. Aucun camp n'est épargné par les conséquences de ce coup de tonnerre, pas même l'exécutif.

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Depuis dimanche, des répliques se font sentir jusqu'à Matignon. L'entourage de François Bayrou le concède, le Premier ministre a été "troublé" par l'énoncé du jugement. "C'est énorme, je n'en reviens pas", glisse un conseiller ministériel entre deux réunions.

Pour le gouvernement, avant même la présidentielle de 2027, s'ouvre dès maintenant une nouvelle période d'incertitude. Marine Le Pen commençait à agiter la semaine précédente la menace d'une nouvelle censure et pourrait être tentée de passer à l'action. "Elle n'a plus rien à perdre", craint un député du camp présidentiel ou comment cette condamnation de la patronne du groupe RN à l'Assemblée pourrait faire chuter indirectement le gouvernement Bayrou.