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Marine Le Pen «ne croit pas» qu'une peine d'inéligibilité immédiate sera prononcée contre elle

Europe 1 avec AFP . 1 min
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Marine Le Pen «ne croit pas» qu'une peine d'inéligibilité immédiate sera prononcée contre elle AFP / © Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Dans un entretien dans La Tribune Dimanche, Marine Le Pen dit ne pas croire que les juges iront prononcer une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire contre elle. La cheffe de file du RN à l'Assemblée nationale est jugée dans l'affaire des assistants parlementaires du FN. Elle risque également cinq ans de prison, dont deux fermes, et 300.000 euros d'amende.

Marine Le Pen, qui sera fixée sur son sort lundi dans le dossier des assistants parlementaires d'eurodéputés RN, "ne croit pas" que les juges iront jusqu'à prononcer une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire à son encontre.

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"Je lis ici et là que nous serions fébriles. Personnellement, je ne le suis pas, mais je comprends qu'on puisse l'être : avec l'exécution provisoire, les juges ont un droit de vie ou de mort sur notre mouvement", a commenté la cheffe de file du Rassemblement national dans La Tribune Dimanche. "Je ne crois pas qu'ils iront jusque-là", a-t-elle ajouté, dans une de ses rares expressions publiques sur cette échéance.

"Ce serait incontestablement une décision profondément antidémocratique"

À la surprise générale, l'accusation a requis en novembre à l'encontre de la triple candidate malheureuse à la présidentielle une peine de cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire (s'appliquant immédiatement, même en cas d'appel) en plus de cinq ans de prison dont deux fermes (une peine aménageable), et 300.000 euros d'amende.

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Le jugement de lundi pourrait donc bouleverser sa carrière politique et l'empêcher de se présenter en 2027. "Si je suis interdite de me présenter avec exécution provisoire, c'est-à-dire avec l'impossibilité en réalité que mon appel puisse avoir une influence sur la décision qui a été prise, ce serait incontestablement une décision profondément antidémocratique", avait récemment estimé Marine Le Pen, assurant qu'elle ferait dans ce cas, malgré tout, appel de la décision.

Aux yeux du reste de la classe politique, ce jugement n'est pas non plus sans conséquences pour l'avenir. Le patron du PS Olivier Faure et le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, ont estimé samedi que la leader d'extrême droite ne devait pas être "au-dessus des lois" et bénéficier d'un traitement judiciaire spécial.