Marine Le Pen a cité mercredi sur Europe 1 l'exemple de l'affaire Mila pour appuyer ses propos sur "le fondamentalisme islamiste" qui est, selon la présidente du Rassemblement national (RN), "en train de ravager notre pays". "Une jeune fille de 16 ans ne peut pas dire du mal d'une religion sans être menacée d'être violée, égorgée, assassinée. Elle est déscolarisée et sous protection policière", a-t-elle rappelé, indignée. Mila, une adolescente iséroise a été menacée de mort sur les réseaux sociaux après avoir tenu des propos hostiles à l'Islam mi-janvier.
"Des centaines de quartiers sont entre les mains des islamistes aujourd'hui"
La députée avait déjà pris la défense de la jeune fille sur Twitter, comme le vice-président du RN Jordan Bardella, déclarant que "dans notre pays de libertés, ce n’est pas à Mila de s’excuser : c’est à ceux qui la menacent de mort, la harcèlent, l’insultent, de rendre des comptes devant la justice" et ajoutant : "Bravo à cette jeune lycéenne pour son courage."
Dans notre pays de libertés, ce n’est pas à #Mila de s’excuser : c’est à ceux qui la menacent de mort, la harcèlent, l’insultent, de rendre des comptes devant la justice.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) February 4, 2020
Bravo à cette jeune lycéenne pour son courage. MLP pic.twitter.com/ZDDRPIdkHQ
"L'insécurité s'est aggravée dans des proportions spectaculaires, [...] des centaines de quartiers sont entre les mains des islamistes aujourd'hui", a ajouté Marine Le Pen, pour qui, cette situation et l'affaire Mila illustrent "l'aggravation continue de la situation" de la France.