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Marine Le Pen était interrogée par Sonia Mabrouk ce mardi matin sur Europe 1. La candidate à l'élection présidentielle a affirmé qu'elle voulait faire du harcèlement de rue à connotation sexuelle un délit passible de prison.
INTERVIEW

Interrogée ce mardi matin par Sonia Mabrouk, Marine Le Pen a abordé la question des violences sexistes et sexuelles qui "créent un sentiment d'angoisse profond" selon la candidate à la présidentielle. L'ex-présidente du Rassemblement national veut faire du harcèlement de rue à connotation sexuelle un délit passible de prison. "C'est un signal que la société doit prendre très au sérieux", a-t-elle expliqué.

La candidate soutenue par le Rassemblement national veut par ailleurs qu'il y ait une circonstance aggravante s'il est commis en réunion. "C'est souvent le cas", a-t-elle affirmé

Les condamnés inscrits au fichier des délinquants sexuels

Marine Le Pen veut enfin qu'en cas de condamnation, les auteurs soient inscrits au fichier des criminels et délinquants sexuels. "Cela permettra de suivre ces personnes", a-t-elle assuré. "Je crois beaucoup au caractère dissuasif de la peine."

La proposition de Marine Le Pen va plus loin que la loi Schiappa de 2018, qui avait créé un délit d'outrage sexuel puni d'une amende forfaitaire de 750 euros. "Une contravention, c'est comme si on ne votait rien", a critiqué Marine Le Pen.