Comme chaque année, députés et sénateurs Renaissance se retrouvent au début du mois de septembre en séminaire, les fameuses journées parlementaires. Depuis 2017 et l'élection d'Emmanuel Macron, le Premier ministre en fonction a toujours été le bienvenu, d'Édouard Philippe à Élisabeth Borne, en passant par Jean Castex.
"Les choses avancent, se construisent petit-à-petit"
Mais pour Michel Barnier, l'invitation n'allait pas de soi. Alors que le rendez-vous est fixé mardi et mercredi à Rosny-sur-Seine, dans les Yvelines. "Nos parlementaires ont besoin de se retrouver entre eux, justifie l'entourage de Gabriel Attal, désormais simple président de groupe. Autrement dit, le nouveau Premier ministre ne serait pas l'un des leurs.
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Des déclarations qui ont créé quelques remous, aussi bien au sein du camp présidentiel que du côté de Matignon, avant que l'invitation ne soit finalement lancée au Premier ministre. Le signe tout de même que la coexistence exigeante, définie par l'Élysée, est loin d'être évidente. "Les choses avancent, se construisent petit à petit", tente de modérer un proche de Michel Barnier.
Le Premier ministre le sait, s'il doit donner des gages au Rassemblement national, il ne peut se permettre de se fâcher avec le plus grand groupe du bloc central.