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Mort d'Aboubakar Cissé : Bruno Retailleau répond aux critiques et parle de récupération politique

Alexis Delafontaine . 1 min

Ce mardi, l'Assemblée nationale a respecté une minute de silence en hommage à Aboubakar Cissé, tué dans une mosquée du Gard d'une cinquantaine de coup de couteau. Devant les enquêteurs, le tueur présumé a démenti avoir agi par islamophobie. Mais après l'hommage, La France insoumise a attaqué le ministre de l'Intérieur.

Après la mort d'Aboubakar Cissé, tué dans une mosquée du Gard, sa famille était présente ce mardi à l'Assemblée nationale, entourée par La France insoumise, les socialistes et les écologistes, unis pour l'occasion. La gauche était déterminée à montrer, devant les caméras, cette famille endeuillée qui accuse Bruno Retailleau de les avoir boycottés. 

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"C'est vous qui avez l'indignation sélective"

Alors la députée Sabrina Sebaihi demande la démission du ministre de l'Intérieur : "Vous avez soufflé sur les braises de la haine. Et aujourd'hui, la haine a encore tué. Votre silence, votre mépris, votre désertion ne sont pas une simple faute politique, c'est une faute morale. C'est le signe que pour vous, la vie d'un citoyen musulman vaut moins que celle d'une autre". 

Bruno Retailleau a immédiatement réagi, "je n'ai reçu aucune demande de rencontre de leur part". Le ministre de l'Intérieur a ensuite lancé sa riposte contre La France insoumise : "C'est vous qui avez l'indignation sélective. Lorsque dans une église à Nice, il y a quelques années, il y avait eu trois morts. Y a-t-il eu un rassemblement des Insoumis ? Avez-vous parlé de christianophobie ? Non, bien entendu". 

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Même le recteur de la mosquée de Nîmes, également vice-président du Conseil français du culte musulman, dénonce la récupération politique de ce drame par La France insoumise.