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Invité de la matinale d'Europe 1, Cédric Villani, candidat dissident à la mairie de Paris, a une nouvelle fois justifié son choix de concourir contre Benjamin Griveaux, qui a reçu l'investiture de LREM.
INTERVIEW

Il persiste et signe : "Il y aura un bulletin Cédric Villani au mois de mars", promet le candidat, jeudi, sur Europe 1. "Nous allons gagner les élections, c'est ma conviction", poursuit le député de l'Essonne, qui pense "mettre en place la bonne dynamique" en vue des municipales à Paris, l'année prochaine.

Pas de "stop" de Macron

Le mathématicien a dassuré exclure un abandon dans cette course à la mairie de Paris, aujourd'hui détenue par les socialistes avec Anne Hidalgo. Une course aux municipales qui a pris un tour étrange pour la majorité après le refus par Cédric Villani de laisser Benjamin Griveaux devenir le seul candidat de la majorité, cet été. "Je préfère dire un candidat en liberté plutôt que dissident", précise le lauréat de la médaille Fields 2010.

Devant les parlementaires de la majorité, lundi 16 septembre, Emmanuel Macron a taclé "ceux qui oublient qu'ils sont issus des commissions d'investiture". Un tacle à l'attention directe de Cédric Villani ? "Le soir même où ce message était adressé, je recevais un message de l'Élysée disant que cela ne me visait pas. S'il avait voulu mettre un stop, il aurait dit explicitement ce qu'il souhaitait", réplique Cédric Villani.

Il prône une "réglementation plus sévère" pour Airbnb

Sur le fond de la candidature, le député insiste sur le système participatif sur son programme, bâti sur "l'éco-progressisme". Alors qu'il a été épinglé dans une vidéo sur une absence apparente de propositions sur le logement, Cédric Villani assure jeudi que son équipe "mettra tout en oeuvre pour que Paris soit une ville vivable pour tous, (…) avec l'encadrement des loyers, bien sûr, et d'autres mesures encore". Il ouvre la voie à une "réglementation plus dure" à l'encontre d'Airbnb, plateforme sur laquelle les Parisiens peuvent louer leur logement pour un maximum de 120 jours par an. "C'est beaucoup, quand on le compare à d'autres métropoles et ça mérite certainement une réglementation plus sévère", indique-t-elle.