La participation à midi au second tour des élections municipales dimanche s'établit à 15,29%, trois points en-dessous de ce qu'elle était à la même heure au premier tour le 15 mars (18,38%), selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. La participation, un des enjeux majeurs du scrutin, est inférieure de 4,5 points à midi à celle du second tour des municipales de 2014 (19,83%), et de plus de 8 points par rapport à 2008 (23,68%).
Très faible mobilisation en région parisienne
Les départements qui avaient le plus voté à midi sont la Corse du Sud (32,03%), le Cantal (28,92%), l'Allier (28,13%), la Lozère (27,73%) et les Landes (27,35%). Les départements s'étant le moins mobilisés sont la Seine-Saint-Denis (7,34%), l'Ille-et-Vilaine (8,18%), Paris (8,34%), les Hauts-de-Seine (8,96%) et le Val d'Oise (9,66%).
Par ailleurs, les électeurs des trois départements très peuplés des Bouches-du-Rhône (15,99%), du Rhône (16,69%) et du Nord (13,74%) se sont déplacés dans des proportions proches de la moyenne nationale.
Une abstention massive se profile
Au premier tour, moins d'un électeur sur deux (44,3% contre 63,5% en 2014) s'était déplacé pour voter en raison des risques de contamination. À l'issue d'une campagne souvent cantonnée aux réseaux sociaux et aux médias, une abstention massive se profile à nouveau.
Six Français concernés sur dix pourraient ne pas aller voter, selon plusieurs sondages, une proportion encore plus élevée qu'au premier tour. Mais nombre d'électeurs ne se décident qu'au dernier moment.