Municipales : participation en forte baisse à 17 heures (34,67%) par rapport au 1er tour

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© Christophe ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP , modifié à
Par rapport au premier tour des élections municipales, la participation du second tour était en baisse dimanche à 17 heures avec un taux s'élevant à 34,67%. Il est largement inférieur par rapport au taux de participation électorale des dernières élections municipales, en 2014, à la même heure. Il s'agit également du plus faible taux de participation de la cinquième République pour des municipales. 

À 17 heures dimanche, le taux de participation électorale lors du second tour des élections municipales était en forte baisse par rapport au premier tour. Il s'élevait à 34,67%, soit quatre points en dessous de ce qu'elle était à la même heure au premier tour le 15 mars (38,77%), selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Le taux de participation est le plus faible de la cinquième République pour des élections municipales. 

La participation est inférieure de près de 18 points à 17 heures à celle du second tour des municipales de 2014 (52,36%), et de près de 20 points par rapport à 2008 (54,45%). 

Un taux de participation estimé entre 40% et 41% à 20 heures 

Trois instituts de sondage estiment par ailleurs que la participation totale au scrutin s'échelonnera entre 40 à 41% à 20 heures dimanche, à la fermeture des bureaux de vote, contre 62,2% au second tour en 2014. À midi, la participation était déjà en baisse de trois points par rapport au premier tour.

La participation est l'un des enjeux principaux du scrutin, alors que moins d'un électeur sur deux - 44,3%, contre 63,5% en 2014 - s'était déplacé pour voter le 15 mars en raison des risques de contamination au coronavirus.

Les départements qui ont le plus voté à 17 heures sont la Corse du Sud (71,02%), le Cantal (61,76%), la Lozère (60,24%), les Hautes-Alpes (57,48%) et les Landes (54,95%). Les départements s'étant le moins mobilisés sont la Seine-Saint-Denis (21,47%), Paris (23,89%) l'Ille-et-Vilaine (24,23%), le Val d'Oise (25,54%) et le Val-de-Marne (26,04%).

 

Par ailleurs, les électeurs des trois départements très peuplés des Bouches-du-Rhône (33,46%), du Rhône (32%) et du Nord (31,85%) se sont déplacés dans des proportions proches de la moyenne nationale.