L'annonce était attendue, elle est désormais officielle. Nathalie Kosciusko-Morizet s'est déclarée candidate à la primaire de la droite, mardi soir sur le plateau du 20 heures de TF1. "Oui, je suis candidate à la primaire", a confirmé NKM. "Je suis candidate pour donner à chacun les moyens, la maîtrise de sa vie. Je veux porter une conception différente du pouvoir", a poursuivi l'ancienne numéro 2 des Républicains.
Elle y songeait déjà en 2012. En 2012, NKM y songeait déjà : elle serait candidate en 2017. Celle qui était ministre et porte-parole du président-candidat Nicolas Sarkozy commençait à soigner ses réseaux, notamment autour de son micro-parti, La France droite, officiellement fondé en novembre 2012. Quatre ans plus tard, l'ambitieuse patronne de l'opposition à Paris, évincée fin 2015 de son poste de numéro deux des Républicains sur fond de désaccord avec Nicolas Sarkozy, a donc décidé de se lancer dans la course.
" Je veux porter une conception différente du pouvoir "
Afflux de candidatures à droite. Outre NKM, les candidatures ont afflué pour la primaire de la droite. Pour l’heure, pas moins de huit candidats ont fait part de leur intention : les anciens Premier ministre Alain Juppé et François Fillon, les anciens ministre Nadine Morano, Bruno Le Maire et Frédéric Lefebvre, l’ancien président de l’UMP Jean-François Copé, ainsi que les députés Hervé Mariton et Jean-Frédéric Poisson.
Michèle Alliot-Marie, elle, se lancera probablement dans la bataille. Nicolas Sarkozy se déclarera plus tard, peut-être pas avant début septembre. Selon un important élu LR, les parrainages (2.500 adhérents LR, 250 élus dont 20 parlementaires), sont assurés pour Juppé, Fillon, Le Maire et Sarkozy, pas forcément pour tous les autres.