«Ni vainqueur, ni vaincu», estime Borne après la validation de l'essentiel de la réforme des retraites

La Première ministre défend la réforme des retraites après sa validation par le Conseil constitutionnel. (crédits photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP)
La Première ministre défend la réforme des retraites après sa validation par le Conseil constitutionnel. (crédits photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP) © XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
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avec AFP , modifié à
La Première ministre a réagi à la validation de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel en estimant qu'il n'y avait "ni vainqueur ni vaincu". Elisabeth Borne affirme par ailleurs que "le texte arrive à la fin de son processus démocratique".

"Ce soir, il n'y a ni vainqueur, ni vaincu", a tweeté vendredi Elisabeth Borne, après la validation de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel, synonyme selon la Première ministre de "fin" du "processus démocratique" de ce texte très contesté. Dans un fil de cinq tweets, la cheffe du gouvernement considère que "pour préserver (le) système par répartition, cette réforme demande des efforts aux Français qui le peuvent. Mais elle comporte aussi de nombreuses avancées".

Elle cite parmi ces dernières "une augmentation des pensions de plus de 600 euros par an en moyenne" pour "1,8 million de retraités, dont 1 million de femmes". Elle fait aussi valoir qu'en "améliorant le dispositif carrières longues et la prise en compte de l'usure professionnelle, 4 travailleurs sur 10 partiront avant l'âge légal" porté de 62 à 64 ans, et que le gouvernement investit par cette réforme "1 milliard d'euros dans la prévention de l'usure professionnelle".

"Poursuivre la concertation avec les partenaires sociaux" 

Dans un communiqué publié juste après ces tweets de la Première ministre, le gouvernement a assuré qu'"avec cette réforme, notre système de retraites sera à l'équilibre en 2030". "La volonté du gouvernement est désormais de poursuivre la concertation avec les partenaires sociaux pour donner davantage de sens au travail, améliorer les conditions de travail et atteindre le plein emploi", précise le communiqué, après que le président Emmanuel Macron a proposé aux syndicats de les recevoir à l'Élysée mardi.

 

Le gouvernement estime également que cette décision marque "la fin du cheminement institutionnel et démocratique" de la réforme. "Un cheminement qui a commencé par des cycles de concertations avec les partenaires sociaux à l'automne, puis s'est poursuivi par un débat parlementaire à l'Assemblée nationale et au Sénat, permettant l'adoption d'un texte en commission mixte paritaire largement enrichi par les initiatives des parlementaires", souligne le communiqué.