Christian Estrosi, premier adjoint Les Républicains de Nice, demande au Premier ministre Manuel Valls de saisir l'Inspection générale des services pour faire la lumière sur les conditions de sécurité mises en place le 14 juillet dans sa ville.
Des chiffres "mensongers". "Lorsqu'il aura sous les yeux tous les éléments, il ne pourra pas dire la même chose", déclare l'élu dans une interview à paraître mercredi dans le quotidien régional Nice Matin. Selon lui, "les policiers étaient moins nombreux [qu'en 2015] alors que nous étions pourtant en plein état d'urgence". "Le ministre de l'Intérieur a affirmé qu'ils étaient 64, le Premier ministre qu'ils étaient au total 185. Ces deux chiffres sont mensongers", dit-il.
Une annulation ? Il précise que 42 policiers municipaux étaient présents sur le terrain, comme le lui avait demandé l'Etat. Ils étaient les seuls, assure le premier adjoint au maire, à être positionnés jeudi soir "à des carrefours stratégiques, comme nous en avons la preuve sur de nombreuses photos". Christian Estrosi indique également qu'il n'a eu "connaissance d'aucun élément qui aurait pu me conduire à une annulation".
Blocs de béton. Des questions se posent aussi sur l'absence de blocs de béton qui auraient peut-être pu ralentir ou entraver la course folle du camion ayant fait 84 morts sur la promenade des Anglais. "Pour l'Euro 2016, ils avaient été positionnés pour faire des chicanes. Cette disposition n'a pas été reproduite le 14-Juillet", précise-t-il.